Le lazaret de 天津 (J+13): C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule

Difficile de passer à côté de ce titre de film de Jacques Besnard quand on commence à légèrement tourner en rond en terme de matière rédactionnelle. Non pas que le film soit révolutionnaire dans son approche, mais un bon rire franc et sans arrière pensée ne fait jamais de mal. Voilà ce qui manque un peu ici, le rire spontané. Je ne vous parle pas du rire gras, forcé et tapageur : on rit rarement de ses blagues de caniveau sans, soit un public acquis à votre cause, soit outré au moindre dérapage. Non plus, le rire jaune : il fait ton sur ton en l’occurrence mais il ne résulte que d’un malheur de situation qui vous touche. Le rire fin, me direz-vous ? Il faut un auditoire passablement équipé et sans les intentions, difficile de faire ressentir l’ironie d’un jet ou d’une scène. Alors vient ce rire facile, sans rancune, ni mauvais esprit ; qui faire rire tout le monde, même le moins avisé. Mettez des classiques de la comédie française des années 60-70 et faites semblant de rédiger un scénario pour colmater les béances de l’intrigue, et roule ma poule!

Enfermé, difficile de se dérider. Les rumeurs nauséabondes autour de captation violente de fèces commencent à empuantir les conversations. Freud se régalerait à analyser tous ces stades anaux en fleuraison. Alors on improvise un apéro en ligne avec ceux qui partagent un peu votre consternation, une flasque de Duval ne trahit jamais! On savoure les derniers cours avant quelques jours de vacances, enfermé évidemment, mais surement dans un autre lieux. On s’imagine du changement dans la séquestration alors que rien ne bougera, sauf aux marges. Mais sortir vers un autre pénitencier, c’est déjà sortir du premier. Que doivent pensez ceux qui sont transférés d’une prison à l’autre ? Sont-ils durablement blasés par ce cloisonnement permanent ? Quel monde se créent-ils ? On imagine alors.

On se projette sur le déconfinement, sur la suite, son hébergement, sa garniture, les choix que l’on veut faire à plus ou moins long terme. Quels investissements valent le coups ? Qu’est-ce qui sera perdu à nouveau en cas de retour au bercail ? Quelle implication de soi faut-il encore donner à tout cela ? Faut-il penser toujours au retour sur investissement ? Peut-on encore être un brin insouciant sans inconscience ?

On peste, mais là où l’on voudrait y voir des monstres sans cœur, quelques signes discrets vous révèlent la valeur humaine derrière ces protections contre le contact humain. La conversation se fait par échanges sur les réseaux sociaux avec le staff médical, mais aussi par les plateaux de nourriture, leur facture pour les 14 derniers jours, gentiment posée sur le siège au seuil extérieur de la porte. Et puis, une de ces fameuses poches en carton brillant et vernissé : des petits cadeaux offerts par le quartier de la municipalité et transmis par l’hôtel à notre porte. On se réjouit et on se dit que tout n’est pas si horrible et que oui, ils ont aussi pensé à nous, autrement qu’au travers un échantillon de prélèvement nasal. Reconnaître que cette attention existe, fusse-t-elle fugace et tardive, c’est reconnaitre que l’autre vous voit, vous sait vivant et vous accueille chez lui. Enfin!

Le lazaret de 天津 (J+12) : Le hussard sur le toit

Voilà une lecture de confinement! Plus romanesque que La Peste de Camus, plus romantique que Nemesis de Philippe Roth, moins attendu que Oui-Oui à la ferme d’Enid Blyton… . Lecture du premier confinement, on suit les pas d’Angélo qui traverse une vallée de choléra en pleine Provence. Un roman presque provincial tant la nature est magnifiée sous les pas du hussard qui découvre le bonheur de la solitude mais aussi de l’amour en pleine épidémie. Giono fait voyager et rêver les pieds sur terre comme Saint-Exupéry vous fait voler sans carte d’embarquement. Et voilà que le hussard est longuement mentionné sur les ondes par une écrivaine que j’ai eu la chance de rencontrer à Xi’an. Traduit en chinois, Le sentiment d’imposture de Belinda Cannone a été une révélation littéraire mais aussi philosophique dans l’approche de ma propre identité.

La question se pose forcément quand on est ici à attendre l’absurde : es-tu à la bonne place ? Tu effleures à pas de chat les interstices d’un monolithe administratif craquelé, mais pourquoi toi ? Quid de celui qui aurait saigné père et mère pour être à ta place et aurait eu plus de délectation à supporter quatre murs ? Tu crois que tu a joué un coup de maître en t’infiltrant dans ce chas improbable ? Cet interstice t’était-il destiné ? S’en enquérir est essentiel, s’y perdre serait une erreur! Une fois engagé, le saut de la foi doit être accompli et advienne que pourra…et qui pourra. Cette fois-ci, pas d’erreur, pas d’imposture. Tu es à la place que tu as voulue te donner. Cela doit être clair désormais et certains ne semblent toujours pas jouir de cette conscience.

La machine a catharsis s’est remise en branle mais à juste titre cette fois. Les prélèvements s’intensifient à mesure que la fin de la première quarantaine touche à sa fin. Pour les heureux visiteurs de la capitale, une nouvelle cavité sera explorée pour l’occasion et on prie déjà la chambre de commerce et de l’industrie française en Chine (responsable de ce vol charter) d’intervenir auprès des autorités. La politique « 0 cas » initiée par le gouvernement chinois s’essuie sur toutes les demandes de clémence à leur égard et je serais étonné qu’elle daigne plier cette fois-là. La conscience de l’absurdité se renforce à l’évocation de prélèvements « d’atmosphère » à même la chambre, malgré 14 jours d’enfermement. On touche de plus en plus à l’abstrus à mesure que ce laisser-passer se figure à nous. Ma destination finale me préserve de cet enchantement cauchemardesque mais le dix de der’ n’est pas encore tombé. Une rebelote pointe son trèfle sous peu!

Là encore, musique et cours apaisent l’âme. On devient imposteur de l’héritage de Balzac le temps d’un cours d’écriture stylistique ou encore meneur de débat autour du bien-être animal et des modes d’abattage en France. Le FLE permet de grands écarts assez vertigineux pour peu que l’on y prenne plaisir, sans imposture. Il faudra toutefois faire attention à ne pas glisser de cette arête sur laquelle le hussard évolue. Les bottes, ça galvanise le style mais trompe l’adhérence. Restons avisés jusqu’au bout de la traversée : m’est d’avis que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Après tout, c’est pour ça que j’ai rempilé, pour la « Provence chinoise ».

Le lazaret de 天津 (J+11) : le laisser-passer A38

Journée monotone, mais que dire de plus en pareilles circonstances ? Rien ne s’ouvre mais tout se bouscule dans un étranglement administratif et psychologique. Difficile de se plaindre quand on s’imagine prochainement libre. Mais qu’en dire quand un deuxième jeu de murs se profile derrière la porte censée nous en sortir ? La brume s’épaissit sur les suites à donner à cette première claustration: même l’administration de la ville de Xi’an accepte le retour pas dépit du trop plein d’informations en concurrence. Mais la punition devrait se faire sentir à l’arrivée : « vous reprendrez bien 14 jours de verre pilé ? » Évidemment! j’ai même choisi le supplément graviers granitiques….

4 personnes dans un bateau mais l’un des passagers trouve le moyen d’un subterfuge pour rempiler une troisième semaine ici même, à 天津 (Tian Jin) ; chose qui paraissait improbable il y a encore 48h. Le flou est présent à tous les étages selon que vous vous rendiez dans telle ou telle ville. Les grandes métropoles semblent moins durement touchées par les errements et autres imbroglios sanitaires. On en devient jaloux, de la quarantaine de son prochain : « Ton pain sera moins dure que le mien! Ton eau moins croupie! ». Au contact strictement humain tout semble pourtant bien se coordonner. On se dit que le monde est victime d’un brouillard de poussière auto-généré. Plus les interrogations surgissent, plus le vent s’emporte et gifle le sens commun. On est interdit de projection, d’anticipation. Les yeux s’ouvrent sur un mur laiteux où tout traverse pour ne rien trouver ensuite, ni même pouvoir en sortir.

On regarde un peu ses affaires, on se demande comment les empaqueter pour la prochaine étape. Il manquera quelques compotes et petites confitures. On se projette sur la prochaine lessive dont on peut au moins contrôler l’exercice à défaut de pouvoir le faire avec le temps de séchage. Le flacon de Génie sans frotter devient une madeleine de Proust malgré lui dans une chambre qui perd ses stimuli jour après jour. Même l’envie de lecture fait défaut et je m’en effraie car la 2nd année de lettres modernes est en passe de commencer. Je la touche du bout des doigts en préparant un cours sur le style balzacien.

Balzac me donne soudain envie d’y replonger l’âme. Arrêt quelques instants…recherche… »Splendeurs et misères des courtisanes » au format epub….ça fera l’affaire sur la liseuse. Reprenons. Il aurait su donner de la vie à cet espace clos, à cet arrêt sur le temps et l’existence. Un souffle descriptif mais animé d’une vigueur analytique des moments clés de l’enfermement. Il aurait su saisir ces interstices entre deux blancs trop allongés, raconter la matière de la catatonie imposée, de la cessation de la pensée en lazaret.

Xi’an vient pourtant à moi quand je m’y attends le moins. Je reçois une info de L’Indépendant montrant une vidéo d’une foule en délire qui se bouscule à tout rompre, rue dans le plus grand escalator d’Asie en intérieur, gravissant les 8 étages incroyables qui mèneront à l’Apple store pour la sortie de l’Iphone 13. Sans commentaire, c’était dans l’un des plus célèbre centre commercial de la ville. Ça n’a pas changé, c’est limite pire. Au fait, comment on sort d’ici ?

Le lazaret de 天津 (J+10) : les ailes de l’enfer

Plus que quelques jours et les damnés du quadrilatère infernal seront fixés sur l’état de leur liberté sanitaire. Beijing ? Perdu, vous rempilez pour une semaine et vous n’en êtes qu’au tiers du chemin de croix, la trinité hebdomadaire ou quand les ressorts culturels chinois s’appliquent à l’urgence sanitaire (ce qui doit réussir doit être dit trois fois). Les autres ? Sortez les dés, car il va y avoir du sport! Un double pair ? Une nouvelle quarantaine de 7 jours en hôtel dans la ville de destination finale et une supervision à domicile de 7 jours. Un double impair ? C’est 14 jours en hôtel, belote! Deux chiffres pairs ? Une simple supervision de 7 jours à la casbah. Deux chiffres impairs ? Une nouvelle semaine à 天津 (TianJin) mais dans un autre hôtel avant de refaire la même chose dans la ville finale. Les autres combinaisons ? Rouge, impaire et manque….rebelote! Faites vos jeux!

La régularité des cours en ligne permet de rester à flots dans le rythme évanescent des heures qui s’égrènent sans bruit. Voilà le bien le problème, le temps s’écoule sans fracas si ce n’est celui du personnel de l’hôtel qui cogne à la porte la pitance. Le reste est feutré. Les pas trainent inlassablement dans un couloir plastifié et gaffé. Le ronronnement d’un brumisateur à javel se fait entendre, pleurant ses miasmes sains sur la ration de fruit du midi et du soir. Le carillon de l’entrée sonne soudainement! Ils viennent pour moi… Non, erreur de manipulation de la javel ; ne circulez pas, il n’y a toujours rien à voir. « Quelle heure est-il » est la question que j’ai somatisé sans jamais la prononcer. Il faut du rythme et créer une dynamique.

Après de brèves palabres, ma collègue et moi décidons de nous aligner sur un des voyageurs pour Xi’an pour acheter un billet d’avion, direction Xi’an, le dimanche 3 octobre. Les billets se raréfient en période de vacances nationales, la fameuse « Golden week ». Tout est d’or ici : le silence, l’impréparation, la foule, les vieilles fortunes, même la saleté. Pourrons-nous monter à bord ? Rien n’est moins sûr. Je me dis que l’effet groupe (trois personnes MAIS trois étrangers masqués, ça vaut un avion plein en terme de poids) nous permettra de nous faufiler, mine de rien. Les infos qui circulent paraissent tellement contradictoires que tout est possible même le plus kamikaze des plans. En théorie, on pourra (et devra) sortir de l’hôtel, accompagné par un bus désigné, pour rejoindre nos villes d’accueil. En pratique, ça renâcle dans les administrations enfumées et « bourbonnées » au thé trop dilué à l’eau bouillante. Une mauvaise décision et la tête tombe, et ce ne sera surement pas à cause d’une saloperie d’étranger!

Alors j’annonce un vent de force 10 de Beaufort dans les caleçons de l’administration! Nous partirons moins de 500 mais par un prompt renfort, nous finirons trois à l’embarquement. L’administration de Xi’an devra tenir le gouvernail face à une houle surprise de cette ampleur car ça va décorner dans le champ, en apprenant que nous avons mis pieds à destination de façon impromptue. Car oui, les billets sont désormais en main, la condition du test PCR sera réunie pour monter dans l’avion! Pourvu qu’on puisse y monter… Glop! Glop! pas rassuré.

Le Graal en mousse ?

Le lazaret de 天津 (J+9) : le code est rouge, longue vie au code!

La rigueur aurait voulu qu’un message fusse rédigé la veille mais la fatigue accumulée tout au long de cette première semaine a saisi ce corps errant entre 10m². La zombification était totale et il a été rude de résister à l’appel glouton de la couette et aux mélodies de l’oreiller. Jamais musique silencieuse n’avait été si envahissante! Vos yeux sont vos oreilles, captant la lumineuse lumière blanche du trousseau hôtelier, les plis de l’édredon rythmant la surface d’une écume laiteuse. Elle se déverse dans les trois des quatre bords du lac de Morphée. La langue claque sans bruit, c’est l’idée que l’on s’en fait car elle est trop sèche pour accompagner la douce mélopée aphone qui bruisse à vos yeux. De fines cernes violettes jouent en chambres d’écho et l’hypnose cristallise vos membres. Pourtant, il vous faudra y résister et malheur si vous fermez les yeux, croyant vous boucher les oreilles comme l’équipage d’Ulysse contre les sirènes. Les 6 coups de gong journaliers vous le rappellent : il faudra être clair sur votre température corporelle à heure fixe sous peine de voir la brigade débouler et vous empêcher d’autant plus de sombrer dans les vapeurs de la narcose.

Nan, ça n’aurait servi à rien de raconter cela.

Le dimanche, fusse-t-il enfermé, est synonyme de repos pour de nombreux coreligionnaires. Alors on décide de relancer la machine à angoisse et de faire catharsis commune autour des différentes procédures liées aux passes sanitaires chinois. Le désœuvrement est décidément très mauvais conseiller! Hé oui, il y en a plusieurs: un pour le national, un laisser-passer pour changer de région et un local. Tous répondant à des logiques proches mais leur mise en œuvre diverge franchement. Thévenoud aurait succombé en une fraction de seconde, sans réanimation possible! On a des nouvelles, au fait ?

C’est à celui qui saura faire le plus peur aux autres, endossant le rôle de pompier pyromane pour ensuite apporter des éléments de réponse. « Moi je », « C’était pas comme ça en février… ». Tiens, certains semblent faire fis des restrictions et enchainent les aller-retour… 6 mois, 2 aller-retour et 1 mois minimum de confinement stricte cumulé, suis-je le seul choqué ? Y aurait-il une passion à se laisser enfermer volontairement et végéter à tous les niveaux ? Y aurait-il une satisfaction à se priver sciemment de toute stimulation intellectuelle ? physique ? Quel bilan certains font-ils quand un douzième de leur année se passe volontairement dans un dénuement relationnel stricte et hermétique ? Qu’anime ces gens qui pour beaucoup se plaignent et se complaignent sur des réseaux sociaux quand ils ont choisi volontairement l’isolement ? Quelque chose échappe une nouvelle fois à la raison.. Attendez… Je vérifie ma procédure en cours :

Quand ça tourne au rouge….

DAMNATION! Encore une semaine…au moins!

Le lazaret de 天津 (J+7) : le perroquet rouge

Commençons par laver ce ciel trop bleu et essorons-le un peu de sa grisaille. Le ton de la matinée ainsi donné, laissons ces petits bonhommes enfermés dans leurs coques de béton. Ils semblent un peu alanguis par la routine et la monotonie de l’espace clos. Nous les apercevons bien au travers de ces fenêtres condamnées, à l’étanchéité douteuse ma foi. Certains sont régulièrement allongés, le lit peu fait, les effets éparpillés, la poussière s’impose peu à peu. D’autres plus rigoureux mais pas plus énergiques pour autant, notamment cet homme en fin de jeunesse éclatante, plus mûr mais surement encore fringuant. Sa chambre donne sur la porte du temple abandonné, où gisent quelques offrandes de fruits; l’un a roulé lestement hors de l’autel. Lui, aimerait bien en sortir, de l’hôtel. Souvent assis devant son ordinateur, il semble écouter quelques discussions d’un ancien président sur son rapport à la culture. Il téléphone, encore et encore. Son immobilité est soudainement brisée : il se lève. Le repas évidemment! Il semblerait qu’il y accorde une attention toute particulière et on l’entend parfois remercier ces agents tout de plastique vêtus. Il déballe soigneusement les sacs contenants riz, brouet et quatre compartiments de garniture. Tout est consommé, soit par faim réelle soit par soucis de ne pas gâcher. Il s’allonge enfin, s’assoupit un peu mais se relève tantôt car il a désormais l’habitude de parler longuement devant son ordinateur pendant des heures. Peu de réponses semblent lui revenir mais il persévère même s’il semble passablement dépité après cette première session. Quel curieux bonhomme!

Le voilà qui recommence à marcher dans son réduit. Le dîner. Une mélodie émane sans interruption par la fenêtre, tantôt violente, tantôt mélancolique, souvent éraillée voire hurlée. Des borborygmes inhumains ? Il secoue régulièrement ses bras en cadence, quand il ne fait pas rouler sa tête, prenant ses fins cheveux pour autant de pales d’un moulin. Quel étrange jeune homme!

La nuit tombée mais nous l’apercevons encore, le sourire plus gai et reparlant à nouveau devant son écran. Cette fois-ci, on lui répond, beaucoup et il rit de bon cœur. Nous voulons savoir pourquoi! Quelle soudaineté, nous nous tordons pour en savoir plus! Pourquoi ce changement d’attitude soudaine ? Son écran est difficilement accessible. Vite! Il est parti aux commodités! Faufilons-nous par l’espace qu’il n’a pas encore découvert. Nous y voilà! On bruisse les rideaux et avançons à pas de loup. Le bruit de l’eau soudain retentit, il revient… Vite, le temps de glisser un regard sur son plan de travail et connaître la source de sa soudaine gaîté, enfin! La porte s’ouvre, et nous voyons enfin…. Quel touchant personnage!

Finalement, le perroquet est bleu

Ouf!! Il ne nous a pas vu! Il se rassoit sans rien se douter et filons prestement par où nous avons pu ouvrir la porte de ses humeurs. Nous garderons un œil avisé sur toi ; nous t’attendions depuis!